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UNE ARCHITECTURE FRUGALE

Vers une architecture frugale et contextuelle

Une architecture frugale est aujourd’hui une évidence. Nous sommes en pleine conscience de l’urgence climatique, les rapports GIEC nous alertent sur l’importance de comprendre que nous devons agir maintenant. Le secteur du bâtiment est responsable de 40% des émissions de CO2. Pour cela, la sobriété des matériaux, des énergies, de nouvelle façon de construire et l’utilisation des systèmes « low tech » semblent pour nous une solution claire et concrète. De plus, en nouvelle Calédonie, nous dépendons en grande partie l’importation de matières premières.

Au-delà des enjeux sociaux ou culturels, il a toujours été important de proposer des projets innovants et performants sur la limitation des impacts environnementaux des constructions.

Ce travail et ces propositions seront axées sur deux thématiques principales :

  1. -La consommation d’énergie des bâtiments, avec comme objectif la réalisation de bâtiments à faible coût d’usage et la limitation de leurs émissions de gaz à effet de serre et leur impact sur le dérèglement climatique
  2. -Le recours à des matériaux à faible impact environnementaux, et notamment des matériaux locaux et biosourcés.
  3. -Nous souhaitons travailler une architecture contextuelle, ancrée dans la terre, un écho aux valeurs de paroles et de partage     de la devise calédonienne :
  4. -Une architecture qui saurait dialoguer avec son environnement, avec ses habitants, par l’utilisation des énergies naturellement présentes, comme le soleil, le vent, la pluie... Une énergie qui pourrait être redistribuée à ses habitants.
  5. -Une architecture située, qui viendrait « se marier » avec un territoire en le respectant, par des matériaux, des formes justes, mettant en valeur la beauté naturelle de la Nouvelle-Calédonie et sa culture. L’exemple du collège de Paiamboué, et du Centre Culturel Tjibaou de Renzo Piano, à Nouméa, sont selon nous de grandes réussites d’intégration sur ce territoire.
  6.   -Une architecture qui correspondrait aux usages, aux modes de vie de ses habitants.  Le peuple calédonien a l’habitude de vivre dehors, nous proposerons des espaces très ouverts, qui respecteraient toutefois la grande pudeur et le sens de la coutume des populations kanak.

INVITER LA VEGETATION DANS L’ARCHITECTURE

La végétation est omniprésente en Nouvelle-Calédonie. La population calédonienne a l’habitude de vivre dehors. Dans la culture kanak, il existe des fêtes pour célébrer la nature, et la remercier pour les richesses qu’elle apporte aux hommes : La fête de la nature, la fête de l’igname, fête de l’avocat, fête du vers de bancoule… Il semble évident que pour construire une architecture océanienne, la végétation et l’architecture sont indissociables.

De plus, au-delà de la nécessaire intégration du végétal dans la construction pour des raisons culturelles océaniennes, c’est aussi des raisons techniques et bioclimatiques qui nous poussent à considérer le jardin et les végétaux comme partie intégrante de l’habitat : ombrage des abords et des façades, rafraichissement par évapotranspiration, filtration des poussières, apport d’intimité, infiltration des eaux pluviales, participation au confort olfactif et visuel, ….

De façon générale, les espaces intérieurs et extérieurs comme un même "tout" qui ne fait qu’un ; tant à l’échelle du bâtiment, qu’à celle du quartier tout entier. C’est donc bien une approche mixte architecturale – urbaine – paysagère qui sera appliquée à notre travail et à nos propositions.